Le transport des marchandises est responsable de 20 % du trafic et des émissions de gaz à effet de serre en agglomération. La logistique urbaine représente aussi le tiers du coût logistique de l'acheminement. Entre contraintes et opportunités, les collectivités et les entreprises tentent d’optimiser ce maillon essentiel de la chaîne d'approvisionnement. Quelles sont les perspectives pour ce secteur et comment appréhender le marché de l'immobilier logistique ?
Centre piéton, zone à faibles émissions, partage de la voirie… La ville se transforme et la logistique urbaine doit se mettre au diapason.
Les municipalités n’ont que peu d'informations sur les flux de marchandises qui traversent l’agglomération. C’est le constat formulé dans le rapport commandé par la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable. Ce manque de vision freine le déploiement d’une véritable stratégie de cohabitation entre les différents flux de circulation.
En l’état, la logistique urbaine reste une source de nuisances importantes : bruits, conflits de stationnement, congestion du trafic… Les villes doivent mettre en place une véritable politique de partage de l’espace public pour assurer une intégration sereine de la logistique urbaine.
En parallèle, le déploiement de flottes logistiques plus propres, devrait alléger le bilan carbone de l'acheminement des marchandises. C’est aussi un moyen d’agir sur le confort des riverains. L’usage massif de véhicules lourds et de véhicules utilitaires légers se heurtent au développement des zones piétonnes en centre-ville.
La logistique de demain devra composer avec les nouveaux aménagements urbains. L'enjeu est aussi environnemental, puisque la logistique du dernier kilomètre a un impact considérable sur le bilan carbone de la livraison. Les entrepôts en ville et la cyclologistique devraient naturellement se généraliser pour répondre à ces restrictions.
Un autre levier de verdissement du secteur se situe du côté des consommateurs. La livraison des particuliers occupe une place grandissante en logistique urbaine. Pour ralentir la cadence, il faut avant tout agir sur la demande : fin des mentions « livraison gratuite », campagne de sensibilisation, massification des livraisons… Tout est bon pour contenir le phénomène qui a gagné en puissance avec la crise sanitaire.
Ces réserves ne doivent toutefois pas minimiser le poids des émissions de CO2 évitées grâce à la livraison à domicile. Une étude menée par le Massachusetts Institute of Technology évalue ce gain à environ 36 %. Ce qui correspond aux kilomètres parcourus en véhicules individuels pour se rendre en magasin.
L'immobilier logistique s’est montré particulièrement résilient pendant la crise sanitaire. Face aux nouveaux besoins des entreprises, la demande continue d’augmenter, mais l’offre est-elle au rendez-vous ?
Alors qu'une partie du pays était à l'arrêt, la logistique était sur tous les fronts, y compris celui de la campagne vaccinale pour le transport et le stockage des doses. Avec les confinements successifs, le e-commerce, déjà en pleine ascension, a connu un essor fulgurant. S’ajoute à cela, les nouvelles stratégies des entreprises en matière d’optimisation de la supply chain. Autant de facteurs qui contribuent au dynamisme du marché de la logistique.
Le délai moyen de livraison joue un rôle crucial sur l'attractivité d’une offre en ligne. Pour tenir des promesses toujours plus audacieuse, les entreprises doivent réviser tous les éléments de la supply chain. Le plus important étant le maillon du dernier kilomètre. Celui qui fait gonfler la demande en entrepôts au cœur des villes. Pour réduire la distance entre le dernier point de distribution et le client, les parkings et les locaux se transforment en plateforme logistique.
Le foncier logistique en hypercentre se raréfie, alors que la dynamique de la demande et des investissements dans le secteur bat son plein. En 2021, ces investissements ont augmenté de 45 % par rapport à l’année précédente. La part de l'immobilier logistique dans le volume global des transactions en immobilier d'entreprise atteint désormais les 20 %.
La lutte contre l'artificialisation des sols et les objectifs fixés à l’horizon 2031, renforcent ces tensions perceptibles sur le marché de l'immobilier logistique. Pour autant, la demande des utilisateurs ne faiblit pas. La raréfaction du foncier dans les zones logistiques historiques, que sont le sud francilien, la région lyonnaise ou l'agglomération nantaise, a poussé les investisseurs vers des nouveaux horizons.
L'immobilier logistique à Rouen, ce sont plus de 3 millions de m² de surfaces, réparties sur environ 2 000 bâtiments. Pour vous accompagner dans votre projet, l’agence Arthur Loyd Rouen met à votre disposition sa filiale logistique.
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